Galerie de cartes postales anciennes

Avec tous nos remerciements à Philippe Bothorel

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usine de sardine à Batz
usine de sardine à Batz
arrivée au port St Michel
arrivée au port St Michel

USINE DE CONSERVES DE SARDINES A BATZ

 

            Qui se souvient encore que Batz, à la fin du siècle dernier, possédait une conserverie de sardines.

            Quelques octogénaires, nés avec le siècle, ont-ils entendu leurs parents parler de la « confiserie » nom que l’on donnait à l’époque à cette petite usine artisanale.

            Elle était construite sur un terrain limité par la route de l’Atlantique, l’Allée de la Banche et l’Allée de Basse Love.

Ce terrain, a été vendu par adjudication par la commune le 1er Septembre 1849.

            La confiserie était alimentée par les pêcheurs dont les bateaux (à voile) accostaient à la petite jetée de la plage St Michel. Ils livraient leurs sardines à l’usine par le chemin devenu Allée de la Banche.

            Là, les sardines étaient séchées au soleil, cuites à l’huile d’olive, puis mises en boites, lesquelles étaient soudées à la main par les soudeurs boîtiers.

            La première photo que nous reproduisons représente une partie de la confiserie. Les hangars qu’ont y voit furent démolis vers 1907 pour construire la villa « les Violettes ».

            La deuxième photo présente les sardiniers dans le port de St Michel venant livrer les sardines à l'usine

            Ce retour au passé ne serait pas complet si nous ne narrions pas le litige qui éclata entre les deux propriétaires voisins, Mr FLEURY et Madame BERTRAND, qui eut pour conclusion l’édification de l’important et affreux mur qui entoure les deux villas « les Violettes » et l’ex « Marguerite ».

            Ce mur qui scandalisa les habitants de Batz de l’époque, fut appelé « mur de la vengeance ».

            En effet, c’est pour se venger d’avoir perdu un procès intenté pour la suppression d’un droit de passage donnant accès au puits qui se trouvait et qui se trouve peut-être encore à l’angle de la route de l’Atlantique et de l’Allée de Basse Love, qui alimentait l’usine en eau.

            Ce mur n’avait pour seul objet que d’empêcher Madame BERTRAND devenue veuve, d’avoir vue sur la propriété de Mr FLEURY.

             Si la rancune était tenace, la main d’œuvre à l’époque et les matériaux étaient bon marché.(Article paru sur le bulletin communal N° 23 en 1982)             Mr LE MAUFF


 

CONSERVERIE BENOIST ET COMPAGNIE DE BATZ

 

      Terrain vendu par adjudication par la commune de Batz le 16 septembre 1849. (Procès Verbal du maire Mr BERTRAND à Mr DE COMBLE qui le légua par succession de terrain à Mme Mathilde LE COUR GRAND MAISON, première épouse de Mr HALGAN).

 

      Mme HALGAN avait recueilli l'immeuble par succession de Mr François DE COMBLES, son aïeul maternel qui le détenait lui-même de Mr Jacques Louis DE COMBLES, son père, par acte du 12 août 1826.

 

      Le terrain fut vendu à la société Ch. MARE et Compagnie qui, mis en liquidation, le vendit le 12 mars 1881 au prix de 17000 francs à la société NANTAISE de conserves alimentaires, Fondateur Mr JACQUIER. Puis l'usine fut rachetée par Mr Fernand BENOIST, le 19 avril 1887.

 

      A la liquidation de la société Fernand BENOIST, la propriété fut morcelée entre Mr FLEURY, notaire, qui en achète la plus grande partie où il construisit une villa qui existe toujours, "La Brise, et Mr et Mme BERTRAND qui se rendirent acquéreurs le 9 novembre 1896, de la maison qu'ils habitaient au titre de contremaître et contremaîtresse, pour le prix de 3200 francs et qui fut appelée "Les Marguerites".